
Mémoires de la région
Nous nous arrêtons ici sur des choses disparues et souvent oubliées, nous racontons l’histoire de l’alimentation en Centre-Val de Loire. Produits et lieux anciens, portraits gourmands des personnages célèbres, entreprises défuntes… Un sujet copieux.

Mémoires de la région
A la table des rois en Val de Loire (XVe et XVIe siècles)
Les rois de France commencent à résider de façon durable dans le Val de Loire à partir du début du XV° siècle. Charles VII est le premier souverain à y installer sa cour : il fait de Loches, et surtout de Chinon, ses résidences favorites.
+

Mémoires de la région
Le liquoriste Fournier-Demars
Pendant plus d’un siècle, l’entreprise Fournier-Demars, spécialisée dans la fabrication et le commerce des liqueurs, contribue à la notoriété de la ville de Saint-Amand-Montrond, au sud du Cher. En 1865, Hyacinthe Fournier, venu de Lyon avec sa future épouse, Marie Demars, rachète une confiserie saint-amandoise, qui produisait déjà quelques liqueurs. C’est dans ce domaine que la réussite va venir.
+

Mémoires de la région
La Touraine, jardin de la France
Les caractéristiques horticoles et maraîchères de la Touraine lui valent le surnom quelque peu convenu de « jardin de la France ». Bien que toute l’ancienne province bénéficie de cette appellation, ses sols sont variés et inégaux et le jardin correspond moins aux plateaux de la Gâtine tourangelle qu’aux terres ligériennes plus favorables du Véron ou des Varennes. Géographiquement, le jardin en question est donc plutôt une enclave au sein de l’Indre-et-Loire et donc, plus largement, du Val de Loire.
+

Mémoires de la région
Proust gourmand
Dans sa préface à la Physiologie du goût de Brillat-Savarin (1879), Charles Monselet souligne que « la gastronomie est faite surtout de temps perdu ». Rien d’étonnant à ce que les références à l’art de la bonne chère – cuisine, repas, tables, plats, ingrédients, menus – surabondent dans la Á la Recherche du temps perdu.
+

Mémoires de la région
Balzac et la bonne chère
« Tous les hommes mangent ; mais très peu savent manger », note Honoré de Balzac dans sa Physiologie gastronomique (1830). Fervent admirateur de Brillat-Savarin, l’écrivain oppose point par point le gastronome au glouton, lequel mange « sans méthode, sans intelligence, sans esprit ».
+