Les Cafés Jeanne d’Arc, une invitation au voyage…

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Les Cafés Jeanne d’Arc, une invitation au voyage…

Voilà 124 ans que l’histoire des Cafés Jeanne d’Arc s’écrit à Orléans. Dans les trois boutiques historiques de la marque, le néophyte comme le connaisseur sont invités au voyage.  Un voyage qui se veut olfactif, visuel et sensoriel. De la découverte des torréfactions artisanales aux assemblages de thés, l’univers de la maison – adhérente à la Marque Produit en Région © du Centre – ne cesse de se réinventer pour traverser les siècles. 

Un port d’attache, Orléans !

La saga familiale démarre avec un « nez », celui d’Alfred Barthélemy, qui se lance en 1892 dans l’import de produits exotiques précieux (indigo, cafés verts, thés, cacao, …) venus des colonies. 

En 1899, il ouvre un premier commerce rue de la République à Orléans où des cafés en détail, verts et torréfiés sont vendus. Grâce à un système breveté à l’air surchauffé, la torréfaction se fait dans la boutique et devant le public. La torréfaction devient attraction ! 

« L’ouverture du commerce le 8 mai 1899 est hautement symbolique. En ce jour de fêtes johanniques, Alfred Barthélemy décide de baptiser son magasin Cafés Jeanne d’Arc. Ce choix symbolise à la fois un ancrage orléanais fort, mais il imprime aussi à son magasin l’identité, l’histoire et la culture de la ville » précise Marine Moreau, directrice des Cafés Jeanne d’Arc.  

Au regard de l’intérêt grandissant des orléanais pour les produits exotiques venus des colonies, Alfred Barthélemy ouvre à partir de 1901 une deuxième boutique à Orléans au 16 rue Royale (toujours existante).

Les générations vont se succéder sans toujours se ressembler. Chacune saura relever des défis, et se réinventer pour poursuivre la belle aventure à Orléans. 

Marine Moreau, Directrice des Cafés Jeanne d’Arc à Orléans.

Les thés, entre tradition et modernité

Collections de Thés saveurs de Loire

Depuis 2008, Stéphane Girard et son épouse Lenka incarnent la cinquième génération aux commandes de la maison. Ils s’emploient à mettre en lumière et à valoriser le patrimoine culinaire du Val de Loire et à faire rayonner la cité johannique. 

Telle une déclaration d’amour à la région, la maison a d’ailleurs développé une jolie gamme de thés inspirés des saveurs du Val de Loire (la Poire d’Olivet, le Pithiviers fondant, les fruits des bois de Sologne), de ses grands personnages (Rois de France) et de ses demeures (châteaux de Chenonceau, de Chambord…). 

« Ces thés originaux sont des créations propres à la maison et nous les faisons sous notre propre marque » indique Marine Moreau. 

Lenka, passionnée d’histoire, fait figure de nez au sein de la société dans la création des thés. Car le thé se travaille comme un parfum et l’émotionnel n’est jamais loin. Boire un thé, c’est partir en voyage, une évasion olfactive proposant d´innombrables variétés (noir, vert, fumé, blanc, …). 

Dans ce contexte, l’adhésion à la marque régionale © du Centre était une évidence pour les Cafés Jeanne d’Arc. 

« Nous sommes labellisés pour notre café, nos sablés produits dans le Berry et nos babas déclinés avec des alcools de la région indique la directrice. La marque © du Centre témoigne d’un réel attachement à la qualité des produits du territoire. Nous avons besoin de marques qui nous positionnent. Nous sommes la dernière entreprise familiale d’aspect culinaire sur Orléans et nous aspirons à être ambassadeur de ce savoir-faire et de cet art de vivre culinaire ».

La dégustation du café, un art

Adrien, maître torréfacteur aux Cafés Jeanne d’Arc souligne la technicité de la torréfaction des cafés. « C’est au degré près. Chaque café a une cuisson différente. La durée de la torréfaction variant de 10 et 13 minutes. »

Déguster le café est un art à part entière. Il s’agit de mesurer l’arôme, l’acidité, le corps ou encore l’épaisseur en bouche. Ces dernières années, la façon de consommer le café a évolué. Les consommateurs ont opté pour le café en grain. Ils souhaitent éduquer leur palais à la dégustation du café et s’intéressent à sa provenance. « Nous avons lancé des ateliers autour de la dégustation et la torréfaction du café à l’image de dégustations œnologiques » indique Adrien. 

S’il est acquis que le café et le thé ne poussent que sous les tropiques (le premier producteur étant le Brésil et le second étant le Viêtnam), l’entreprise met un point d’honneur dans ses démarches d’achat à rencontrer les producteurs. « Nous tenons à la traçabilité. Nous travaillons par exemple avec une coopérative au Rwanda exclusivement féminine »  souligne Marine Moreau. « Nous allons rencontrer nos producteurs, c’est primordial pour nous. »

Une démarche appréciée par les consommateurs en quête de transparence dans leurs achats. Car le consommateur de 2024 n’est pas le même qu’avant la crise du Covid par exemple. Toute la force des Cafés Jeanne d’Arc réside donc dans cette adaptabilité permanente rendant le voyage plus durable. 

Adrien – maître torréfacteur – devant le café torréfié
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